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Outils du KM - Panorama, choix et mise en oeuvre

lundi 20 février 2006

Résolument orientée outils, l’approche anglo-saxonne du knowledge management, du moins dans ses
premières expériences, a fortement influencée la vision de la problématique. De nombreuses
organisations se sont ainsi engagées dans la gestion des connaissances par le biais des outils
informatiques.

Même si ce type d’approche est aujourd’hui discutée, il faut bien avouer que de nombreux arguments
pouvaient plaider en sa faveur :

- l’approche par les outils fait mûrir les besoins et favorise le développement individuel de l’usage ;

- la mise en place de nouveaux outils est moins contraignante que la mise en place de nouvelles
organisations ;

- l’obtention des premiers résultats est très rapide ;
les questions relatives à la pratique effective du KM sont abordées naturellement ;

C’est ainsi que les premières expériences en matière de knowledge management se sont focalisées
sur la mise en place d’outils et plus particulièrement de bases de connaissances.

Essentiellement centrés sur les aspects technologiques, ces projets ont fait l’impasse sur le contenu et
son usage. De ce fait, ils ont traités la connaissance comme un objet statique pouvant être stocké,
une entité figée. Ils n’ont pas tenu compte de la nature profondément dynamique de la connaissance
et se sont, pour la plupart, soldés par un échec.

En effet, pour réussir un tel projet, il est impératif de tirer profit de cet aspect dynamique. C’est à dire
qu’il faut non seulement conserver le savoir, mais il faut également et surtout le faire vivre, le
transmettre et le développer en mobilisant les connaissances présentes dans l’entreprise.

La mise en place d’une démarche de knowledge management ne se limite donc pas à la mise en
œuvre d’une solution technologique. Le knowledge management met au centre de ses préoccupations
l’homme, car c’est lui seul qui est détenteur de la connaissance et qui possède la capacité de la
valoriser en la partageant.

Ceci étant, sans les technologies la pratique du knowledge management aurait beaucoup moins de
sens. La collaboration serait en grande partie limitée aux équipes géographiquement proches et le
partage de connaissances n’aurait lieu qu’au cours de réunions ou bien au travers du
compagnonnage. Au final, la gestion des connaissances serait limitée dans le temps et l’espace.

Gérer les connaissances à grande échelle n’est pas donc possible sans le déploiement d’outils
informatiques qui vont joue le rôle indispensable de vecteurs de transmission de la connaissance au
sein de l’entreprise.


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