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La pratique de l’IE en Algérie Réelle volonté de mise en oeuvre ou effet de mode ?
lundi 23 mars 2009Quels sont les atouts et les points faibles de l’Algérie dans l’économie de la connaissance ? C’est un peu un bilan de santé qu’Abdelkader Djeflat, professeur à l’Université Lille 1 et membre de la délégation algérienne présente à ICC, nous a livré. A ses côtés, Mustapha Bouroubi, consultant Veil-Tech et enseignant, se porte ici témoin à la fois d’une réelle complexité des défis et d’une volonté sincère de les relever.
Lorsque l’on m’a demandé mon point de vue sur la pratique de l’intelligence économique en Algérie, j’ai eu le même sentiment que dans le séminaire de formation sur la veille que j’anime régulièrement au profit de certaines entreprises et institutions algériennes. Un des modules de ce séminaire consiste justement à présenter les ressources algériennes sur le sujet et, il n’y a pas grand-chose à présenter si ce n’est de rappeler quelques déclarations officielles, certaines rencontres sur le sujet et un master dont les résultats se font toujours attendre ; pour dire enfin que tout ceci reste au stade de voeux pieux. En effet ces dernières années il ya eu pas mal de bruit autour des concepts de veille et d’intelligence économique mais très peu d’actions concrètes.
Alors va-t-on déclarer l’absence de la pratique de l’intelligence économique en Algérie et s’arrêter là ? Certainement pas, et ceci pour plusieurs raisons.
D’abord, les quelques actions déjà entreprises peuvent constituer un début, la question reste de savoir si c’est le bon début qui mènera vers une pratique efficace et un développement de ces concepts, d’autant expériences (tel qu’en France par exemple), il est tout à fait possible
de rattraper le retard dans ce domaine.
La veille et l’intelligence économique sont des activités informationnelles, or toute institution ou entreprise s’informe naturellement (par la documentation par exemple),
dans son domaine d’activité, sur son environnement. C’est déjà une forme de veille qu’on peut qualifier d’implicite, c’est à dire non organisée donc non efficace, le tout serait de la rendre explicite donc d’organiser la pratique de l’intelligence économique qui exige des actions volontaristes aussi bien au niveau de l’État que des entreprises