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Voudrait-on « déstabiliser » le Sénégal ?

lundi 7 août 2006

Un fait est passé inaperçu. Mais il renseigne sur le jeu diplomatique mené par certains chefs d’Etat qui malgré les discours prononcés au gré des circonstances policées dans de gigantesques théâtralisations jouent des rôles pervers, inélégants et inamicaux.

Dans le conflit irrédentiste qui se passe dans sa partie méridionale, le Sénégal a mis à contribution, avec des fluctuations évidentes, des pays de la sous-région comme la Gambie. Mais dans le processus de paix entamé sous Abdou Diouf et poursuivi, autrement avec des pertinences et des impertinences, par Abdoulaye Wade, un obstacle majeur bloque toute initiative : c’est Salif Sadio, rebelle dangereux qu’il faudrait, sans concession mettre systématiquement hors d’état nuire. Récemment, celui-ci, vecteur d’insécurité et animateur d’une tendance aveugle, radicale et dangereuse pour la paix et l’intégrité du territoire a été chassé du Sud de la région Sud du Sénégal par le Général Bissau-guinéen Tag Me Naway.

Voir en ligne : nouvelhorizon-senegal