Veille : Comment choisir le bon outil ?

Noyé dans une masse d’informations, le col blanc peine
à se doter des bons outils, à acquérir les bons réflexes.

L’entreprise X fait de la veille
comme Monsieur Jourdain faisait
de la prose, sans le savoir. C’est
faux ! »
Tout comme la qualité, la veille nécessite
une formalisation, des procédures,
des processus, des méthodologies. Elle
se doit d’être formalisée ne serait-ce
que concernant le périmètre de surveillance,
la qualification des sources
et la validation des informations au
travers d’un workflow.
Lancer un système de veille sur Internet
qui soit optimal, c’est souvent remplacer
des processus individuels par une surveillance
centralisée et des systèmes de
diffusion automatisés. C’est enclencher
en quelque sorte un autopilote informationnel.
Et pour cela la confiance dans le
système de veille doit être sinon totale
(car tout dispositif doit aussi avoir droit
à un seuil d’erreur), tout du moins forte.
Un projet de mise en place de dispositif
de veille ainsi que le dispositif qui
en résultera, doivent être gérés et formalisés.
D’abord, il faut se poser les bonnes
questions et revenir à la méthode basée
sur l’hexamètre mnémotechnique de
Quintilien : « Quis, quid, ubi, quibus
auxiliis, cur, quomodo, quando ? » c’est à
dire « Qui, quoi, où, par quels moyens,
pourquoi, comment, quand ? ».

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