Un Québécois écrit à Procter & Gamble à son retour du Maroc.

Un Québécois écrit à Procter & Gamble à son retour du Maroc. Il est intéressé de connaître la politique environnementale de la compagnie et particulièrement celle entourant son produit vedette : Tide. La compagnie ajuste-t-elle son produit dans un pays où la poudre à lessive est utilisée directement dans les cours d’eau ? Question subsidiaire : l’omniprésence de la publicité de la compagnie est-elle accompagnée de lignes directrices quant à l’affichage ?

Si la lettre adressée à la compagnie de Cincinnati a été signée en bonne et due forme, celui qui l’écrit refuse de donner son nom à Médiaterre. La lettre a été envoyée en mai 2008. C’est un très court laps de temps pour qu’une compagnie de la taille de Procter & Gamble réponde convenablement. En supposant que la compagnie décide de répondre à la lettre de manière diligente, elle devra certainement communiquer avec ses filiales marocaines, faire étudier le tout par des responsables en gestion environnementale, mais aussi faire appel aux services des affaires juridiques, du marketing et des relations publiques. Ce n’est pas une mince affaire.

Ce qui surprend néanmoins c’est que l’auteur de la lettre ait dû faire un suivi 3 mois après le premier envoi. L’entreprise n’avait pas accusé réception de la lettre de deux pages qui fut, de toute évidence, écrite après une recherche sérieuse. Procter & Gamble répond en août 2008 de manière laconique voire, loufoque : " Votre lettre adressée à Monsieur Lafley m’a été transférée puisque je suis responsable de la correspondance pour Tide. Merci d’avoir pris le temps de nous faire savoir comment vous vous sentiez. Soyez assuré que je partage vos commentaires avec l’équipe de gestion de Procter & Gamble. Merci encore d’avoir écrit ".