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Tunisie : Importante rallonge pour le FAMEX II

mardi 13 janvier 2009

Il n’y aurait pas de période creuse entre la fin du FAMEX II et le démarrage du FAMEX III. Les interventions du premier, qui aurait dû s’achever à la fin de l’année 2008, seront prolongées pendant toute l’année en cours, crise économique mondiale oblige ! L’Etat dotera le Fonds d’une allocation supplémentaire de 10 MD pour soutenir l’effort d’exportation, fortement soutenu par le FAMEX II, comme en témoigne son bilan d’activité pour l’année 2008. Outre les interventions chiffrées, le bilan fait état d’une évaluation propre du FAMEX II, avec à l’appui des recommandations tenant à améliorer ses interventions.
Bilan d’une structure opérationnelle depuis l’an 2000 et dont l’apport à la promotion des exportations nationales est plus qu’évident.

En gros, le bilan d’activité du FAMEX II est positif, dépassant même les objectifs qu’il s’est assigné. Néanmoins, le même bilan fait état d’une évaluation de l’ensemble des interventions du mécanisme, laissant apparaître des points forts certes, mais aussi des défaillances auxquels il faudrait remédier pour améliorer la performances du Fonds d’accès aux marchés extérieurs (FAMEX).

Tout d’abord, le bilan a souligné le manque de performance des associations professionnelles, intégrées pour la première fois aux interventions du FAMEX II. Un manque de performance dont l’origine est le manque de moyens et de compétences en ressources humaines spécialisées dans l’exportation.

Ensuite, le bilan affirme que la taille des PME et leur structure financière constituent un grand handicap au développement des exportations, qui nécessite désormais un investissement à moyen et à long terme.
Autres handicaps la non maîtrise de la langue anglaise, qui prive les PME tunisiennes d’accéder à 50% du marché mondial, ratant ainsi, des opportunités considérables. Par ailleurs, les entreprises tunisiennes sont plutôt dans la réactivité que la « proactivité ». L’évaluation du FAMEX II, les qualifie de « conservatrices » plutôt que de « novatrices ». Les entreprises trouvent vraiment du mal à s’en tenir aux stratégies qu’elles mettent en place, et ont autant de mal à passer de la production au marketing, à la communication, à l’organisation et au développent des ressources humaines.

Voir en ligne : businessnews.com.tn