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Transferts des diasporas : les scénarios de Standard & Poor’s

mardi 7 avril 2009

En cas de casse, le Liban plus exposé que le Maroc, la Tunisie et l’Egypte. Détails

Après un record de 27 milliards de dollars transférés en 2008, les flux générés par les travailleurs marocains, tunisiens, libanais, égyptiens, jordaniens établis à l’étranger peuvent être perturbés en 2009 par la crise financière internationale. L’agence Standard & Poor’s qui a élaboré plusieurs scénarios fait des conclusions différentes d’un groupe de pays à l’autre en fonction de leurs degrés d’exposition à la manne transférée par les immigrés et de la provenance. Les flux allant au Maroc et en Tunisie, dont 80% des travailleurs étrangers vivent en France et en Espagne, dépendent au premier degré de l’évolution de la situation dans la zone euro. Pour sa part, l’Egypte, dépendante de ce type de transferts à concurrence de 5% de son PIB, reste peu exposée à la déprime européenne ; les travailleurs égyptiens à l’étranger s’établissent en général dans le Golfe persique, une région susceptible de mieux résister à la crise financière grâce aux liquidités accumulées durant la période du pétrole cher.

Voir en ligne : lesafriques.com