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Quand l’intelligence économique réussit aux ONG

vendredi 18 septembre 2009

Les ONG se multiplient à travers le monde et opèrent beaucoup dans les pays du "tiers-monde". Mais sont-elles réellement efficaces et pertinentes ?

Dans son édition du 12 avril 2009, le New York Times classait « Dead Aid » [1] au 29è rang des livres les plus vendus aux Etats-Unis. L’ouvrage de la Zambienne Dambisa Moyo [2] décrypte avec méthode, chiffres et exemples, comment le business de l’aide au développement accroit la dépendance de l’Afrique et profite à des réseaux d’ONG rompues aux techniques de guerre économique. Dans son éditorial du 29 avril 2009 au Time, Paul Wolfowitz, ancien directeur de la Banque Mondiale, confirme l’analyse de l’économiste africaine de 40 ans (classée parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde[3]) et comprend la tension déclenchée par la parution de l’ouvrage dans les milieux de la solidarité internationale. Désormais dotées de stratèges et de lobbyistes, de business models et de commerciaux, de réseaux et de communicateurs, les grandes ONG maîtrisent parfaitement les techniques d’intelligence économique et les appliquent sans en parler.

Voir en ligne : bonaberi.com/