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Les internautes otages du conflit Eepad-Algérie télécom

dimanche 17 mai 2009

La réduction de 50% décidée par le ministère de tutelle sur la connexion est appliquée par les providers en direction de leurs clients sans réciprocité de la part du fournisseur.

Une situation des plus kafkaïennes décrites par Nouar Harzallah, P-DG de l’Eepad, lors de la conférence de presse, tenue hier au siège de son entreprise. Tantôt expliquant, tantôt dénonçant, l’orateur ne mâchera pas ses mots pour présenter le conflit qui l’oppose à AT. “Algérie Télécom a décidé de me couper la connexion pour non-paiement, mais c’est loin d’être une simple histoire de factures non honorées”, dira-t-il, devant une forte assistance de journalistes. “Souvenez-vous. Le
22 avril 2008, le ministre des PTIC annonçait la décision de réduire à 50% l’accès à Internet fourni par tous les providers aussi bien publics que privés”, expliquera-t-il en promettant, en guise de rappel, le passage de Haïchour au JT de 20 heures pour rendre publique cette décision. Non seulement la réduction s’est opérée au détriment de la qualité, mais a causé la perte de Djaweb, provider public, filiale d’AT qui a fermé boutique quelques mois après l’application de ladite décision, même si les responsables ont expliqué cet échec autrement. Les autres ISP privés ont continué à végéter, comptant sur d’autres produits à valeur ajoutée comme c’est le cas de l’Eepad. “La situation était devenue intenable et nous a causé des pertes considérables. Elle a d’ailleurs causé la faillite de plusieurs autres ISP”, reconnaîtra M. Harzallah, indiquant que l’ARPT a été saisie à deux reprises, en décembre dernier, pour répondre récemment et attester de la recevabilité des deux saisines concernant justement le volet de la réduction des 50%, et celui de la tarification.

Voir en ligne : Liberte-algerie.com