Accueil > Actualités > Le knowledge management, ou mémoire collective de l’entreprise

Le knowledge management, ou mémoire collective de l’entreprise

mercredi 23 juillet 2008

Apparue progressivement depuis la fin des années 80, la gestion de la connaissance (knowledge management ou KM en anglais) se développe dans les entreprises sous l’impulsion de la mondialisation et du « papy-boom ». Cet ensemble de méthodes et de techniques se veut une parade au caractère volatile de l’information et des savoirs détenus dans une entreprise. « Le KM permet de réduire à la fois les coûts (dus à la répétition des mêmes erreurs et au temps de recherche d’informations par les employés) et les risques de perte du capital intellectuel (dépendance aux fournisseurs clés et à des experts) », explique Rob van der Spek, en charge du KM chez le groupe de conseil norvégien DNV. Il met par exemple l’accent sur la dépendance aux « gourous » dans une organisation, c’est-à-dire une ou deux personnes qui détiennent toute la connaissance sur un point clé de l’activité. « Avant que ces experts ne quittent l’entreprise ou prennent leur retraite, la question de la succession et de la transmission des savoirs doit être réglée », suggère Rob van der Spek.

Mais le KM ne se limite pas au seul capital humain, il couvre également la structuration des informations, à l’image des portails Intranet. Pour atteindre leurs objectifs en la matière, les entreprises peuvent employer des outils de mise en œuvre tels que les wikis ou les systèmes de gestions de contenus (CMS en anglais).