A la Foire d’Alger, les entreprises françaises cèdent du terrain aux chinoises

La Foire d’Alger, qui ouvre ses portes demain, attire moins d’entreprises françaises... Anne-Marie Idrac, secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, se rend sur place pour relancer les partenariats d’investissement entre les deux pays.

C’est devenu une tradition. Chaque année, la Foire d’Alger, qui ouvre ses portes demain, accueille la visite du secrétaire d’Etat français au Commerce extérieur. Signal affiché des relations étroites qui unissent toujours les deux pays sur le plan économique. Anne-Marie Idrac se plie à la tradition et sera dimanche et lundi à Alger. A cette occasion, elle rencontrera lundi El Hachemi Djaaboud, son homologue algérien du Commerce. L’occasion pour les deux ministres d’évoquer la manière de favoriser l’essor du secteur privé en Algérie, mais aussi, côté français, pour réitérer notamment le souhait de voir aboutir le projet de protocole de promotion des investissements, proposé par Alger pour favoriser les partenariats entre entreprises des deux pays, mais dont les discussions traînent.
Victime de son succès

Car même si la France reste le premier investisseur dans le pays hors hydrocarbures (avec 233 milliards de flux d’investissements et 300 filiales françaises), le marché algérien reste difficile. Au point que depuis quelques années la Foire internationale d’Alger séduit moins les entreprises françaises. Cette année, elles ne seront ainsi que 200 à s’être installées au sein du pavillon français. Contre 250 en 2007 et plus de 300 un an plus tôt.