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Dossier Cybercriminalité

lundi 20 juillet 2009

En France 40% des entreprises ne disposent pas encore de plan de continuité d’activité pour traiter les crises majeures et plus de 75% d’entre elles ne mesurent pas régulièrement leur niveau de sécurité. En 2008 35% des incidents étaient des vols ou disparitions de matériels informatiques, 6% des attaques logiques ciblées et 2% des intrusions sur le système d’information. C’est ce qui ressort dans un rapport du Club de la Sécurité de l’Information Français (Clusif).

Selon la Commission européenne, le terme "cybercriminalité" englobe trois catégories d’activités criminelles :

- les formes traditionnelles de criminalité, telles que la fraude et la falsification informatiques (escroqueries, fausses cartes de paiement, etc.)
- la diffusion de contenus illicites par voie électronique (par exemple, ceux ayant trait à la violence sexuelle exercée contre des enfants ou à l’incitation à la haine raciale).
- les infractions propres aux réseaux électroniques, c’est-à-dire les attaques visant les systèmes d’information, le déni de service et le piratage.

Enfin, les dégâts occasionnés par la cybercriminalité dans le monde s’élève à plus de 750 milliards d’euros.
C’est dans un contexte de protection et de cyberdéfense que le Forum Internationale de la Cybercriminalité s’est tenu le 24 mars à Lille. Organisé par la Gendarmerie Nationale, avec le soutien de la Commission Européenne, cet évènement a réuni 1200 participants issus de 30 pays différents. Le conseil de l’Europe a adopté, en 2001, la Convention sur la cybercriminalité pour intensifier la coopération entre les pays signataires dans la lutte contre les cyber-délinquants.

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