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Sur-liquidité bancaire au Maroc - L’épargne n’est pas entièrement valorisée

vendredi 24 novembre 2006

Le marché monétaire marocain se caractérise actuellement par une sur- liquidité bancaire. Laquelle reflète un déséquilibre persistant sur le marché du crédit. Tel est , en tout cas, le constat de l’AFD (Agence Française de Développement) dans son rapport sur le risque-pays du Maroc, publié en juillet dernier.

Pour cette agence, l’économie marocaine, qui devrait normalement être engagée aujourd’hui dans un mouvement de rattrapage, fondé notamment sur un niveau élevé d’investissement, ne parvient pas à utiliser toute l’épargne qu’elle produit. Une épargne qui est passée de 18,9 % du PIB en 1994, à l’issue de la crise de la dette, à 27,3 % en 2004, Malgré cette évolution, estime l’AFD, cette ressource n’est pas aujourd’hui entièrement valorisée. « L’investissement est passé sur la même période de 20,7 à 24,6 % seulement ; de même, en 2005, la réduction du solde courant reflète principalement la désépargne publique et des pertes de termes de l’échange, liées à l’évolution des prix pétroliers ». Une telle situation ne devrait cependant pas inciter à l’inquiétude.

Voir en ligne : lopinion.ma