Quand les détectives se prennent pour des e-007

Quatre détectives condamnés pour l’utilisation d’un logiciel espion dans le but de voler des données sensibles appartenant à un concurrent de leur client.

L’affaire date de 2005 (lire), elle avait été découverte après l’apparition d’un cheval de Troie dans un ordinateur sensible du gouvernement israélien. A cette époque, 18 personnes, dont des patrons d’entreprises, avaient été arrêtées pour espionnage informatique. La police avait arrêté des gérants de plusieurs officines privées (Modi’in Ezrahi, Krochmal Zvika et Pelosoff-Balili) ayant orchestrées des espionnages industriels pour le compte d’entreprises concurrentes. Pour réussir cet espionnage, qui a durée tout de même 18 mois, les détectives privés ont employé des chevaux de Troie, des Troyen. Sur le banc des accusés-clients : YES satellite TV, Bezeq Pelephone Communications et Cellcom. Ils étaient soupçonnés d’avoir commandité ces espionnages.

Le couple créateur des spywares utilisés par les détectives va être emprisonné en mars 2006 après avoir avoué le développement et la vente des espiogiciels. Ruth Brier-Hæphrati, 28 ans, a écopé de quatre ans de prison pour la vente des troyens. Son mari, Michæl Hæphrati,