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Offshoring : IAM pourrait aller en justice

vendredi 26 septembre 2008

· Il remet en cause l’appel d’offres pour Casaneashore
· La décision de l’ANRT sur le différend avec Wana traîne

Au double motif de pratiques anticoncurrentielles et de discrimination, Maroc Telecom avait déposé, voilà un peu plus de quatre mois, un recours devant l’Agence nationale des réglementations des télécommunications (ANRT). En cause, Otéo, filiale dédiée à l’aménagement numérique des zones d’offshoring de Wana.
La polémique autour de ce différend commercial continue d’enfler. Chez le régulateur, rien ne filtre en attendant, avance-t-on, que le comité de gestion rende sa décision. Combien de temps faudra-t-il patienter ? Personne ne sait.
A ce jour, l’ANRT n’a rendu que 3 décisions dont une pour précision sur la panoplie de saisines sur les pratiques anticoncurrentielles et concentrations économiques. La saisine de Maroc Telecom va au-delà de la traditionnelle concurrence commerciale. Il cite nommément des entreprises installées à Casanearshore, qui, selon lui, regrettent de n’avoir pas eu le choix de leur opérateur. « Nous avons été approchés par plusieurs grands clients, tels que BNP Paribas, Tata Consulting, Cap Gemini, GFI, HPS ou encore la CNSS, qui dénoncent avoir été contraints de passer, dans les faits, par Wana pour accéder aux services de télécommunications à Casaneashore ». L’Economiste en a contacté quelques-unes mais aucune n’a souhaité répondre à nos questions. Mounir Qalam, président du conseil d’administration d’Otéo et vice-président de Wana, en charge du pôle Entreprises, dit tout autre chose. « Maroc Telecom a pris connaissance de notre offre à son lancement et a demandé des aménagements, notamment en termes de granularité des débits et de prix. Malgré les efforts consentis par Otéo pour répondre à sa demande et l’invitation d’Otéo et Casanearshore à servir les clients ayant commandé des services au plus vite en parallèle aux discussions, il a refusé ».

Voir en ligne : L’Economiste