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OGM et agriculture biologique en Algérie : Une alternative fondatrice

jeudi 10 mai 2007

L’Algérie est l’un des rares pays dans le monde à s’être déterminé nettement et rapidement sur la problématique des organismes génétiquement modifiés, les OGM. 

L’arrêté du 4 décembre 2000 pris par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, s’il atteste en effet de la vitesse avec laquelle le phénomène OGM a été pris en compte politiquement par une mesure gouvernementale, c’est d’abord parce que la fin des années 1990 — et le passage au troisième millénaire — avait été marquée par de vifs débats sur les OGM et les risques qu’ils impliquaient dans les domaines de la santé, de l’économie et de l’environnement et, plus concrètement encore, pour l’agriculture algérienne. L’arrêté de décembre 2000 dispose dans sa lettre et dans son esprit de la protection du patrimoine végétal national et fixe des interdits sur la commercialisation, dans le territoire algérien de tous les produits ayant fait l’objet de transferts de gènes, en laissant cependant la porte ouverte à la recherche scientifique dans le domaine des OGM.

Voir en ligne : elwatan.com