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Les géants sud-coréens s’intéressent au marché algérien

mercredi 15 octobre 2008

M. Sem Jung Hai-Ung, Ambassadeur de Corée du sud, à Liberté

Dans cet entretien, Son Excellence l’ambassadeur de Corée situe l’évolution des rapports économiques bilatéraux, cite les projets impliquant des sociétés sud-coréennes et aborde les perspectives de développement du partenariat entre les deux pays.

Liberté : Quelle appréciation faites-vous de l’évolution des relations économiques bilatérales entre l’Algérie et la Corée du Sud ?
Son Excellence l’ambassadeur de Corée du Sud : Depuis le début des années 1990, les relations économiques entre les deux pays ont été pratiquement interrompues durant presqu’une décennie. À la faveur de la visite du président Abdelaziz Bouteflika en Corée en 2003, en revanche, les relations entre l’Algérie et la Corée du Sud ont repris et se sont même renforcées. Cette nouvelle donne a encouragé les entreprises sud-coréennes à venir s’implanter en Algérie. De grosses cylindrées à l’image de Samsung, LG et Hyundai, sont devenues très actives. Par ailleurs, le chef de l’État sud-coréen a signé en mars 2006, lors de sa venue en Algérie, avec son homologue algérien un partenariat stratégique. Cet accord vise à intensifier davantage les contacts entre les deux gouvernements et dans les milieux d’affaires suivant la formule “Task Forces” exécutif-privé. Il s’agit en fait des équipes conjointes mises en place pour le suivi des projets. C’est aussi un forum général englobant tous les secteurs d’intérêt mutuel auxquels participent les représentants gouvernementaux et privés. Les Task Forces ont, pour rappel, tenu leur troisième réunion à Alger du 2 au 6 juin 2007. De telles démarches ont engendré ensuite une croissance du volume des échanges commerciaux entre nos deux pays qui est passé de 500 millions de dollars en 2005, à un milliard de dollars en 2006, soit le double et à un peu plus qu’un milliard de dollar en 2007. Le volume augmente ainsi en moyenne de 50% chaque année. Mieux, nous espérons atteindre pour l’exercice en cours les 2 milliards de dollars. Ce chiffre reste encore insuffisant de par les opportunités qui s’offrent aux deux pays et aux potentialités qu’ils recèlent.

Voir en ligne : www.liberte-algerie.com