La France et l’impératif chinois

Aujourd’hui, la mondialisation, marquée par la ré-émergence de la Chine, est entrée dans une nouvelle phase. Nous devons nous positionner au mieux dans cette trajectoire. Sur le plan économique et monétaire, la stratégie chinoise s’appuie sur une union économique informelle et flexible avec la première puissance mondiale. Au-delà des gesticulations politiques, elle s’inscrit toujours dans un cycle investissements chinois en obligations américaines - maintien d’un taux d’intérêt bas aux Etats-Unis - délocalisation des multinationales américaines - faible inflation. Sur le plan commercial, la future offre chinoise rebattra les cartes actuelles des échanges internationaux et renforcera le commerce Sud-Sud. Après le textile et les jouets, le pays va exporter massivement des automobiles en Europe et aux Etats-Unis. Son offre ne pourrait-elle pas, en 2020, intégrer des avions civils, les proposer à ses pays amis d’Asie du Sud-Est, d’Afrique, d’Amérique latine avec quelques incitations politiques ? Et en 2040, aller jusqu’à fournir des centrales nucléaires ?