Etude de la Banque mondiale sur l’agriculture tunisienne

Une performance solide et certaines faiblesses structurelles

La valeur ajoutée agricole a augmenté de 3.5% en moyenne durant les dix dernières années, les rendements de 2.8% et un quart des nouveaux emplois créés sont dans l’agriculture.

« On pourrait raisonnablement se demander si les politiques ont vraiment besoin d’être revues si le secteur fonctionne aussi bien ». C’était M. Théodore Ahlers, directeur du département Maghreb de la Banque mondiale, qui s’est exprimé hier lors d’un point de presse tenu en marge d’un séminaire sur la revue du secteur agricole en Tunisie.

Le responsable de la Banque mondiale a également fait état de certaines préoccupations dont, notamment, la stagnation de la productivité moyenne de la main-d’oeuvre située aux environs de 2.500 dollars depuis 1992. Aussi, est-il vrai que la performance du secteur soit réalisée principalement aux dépens du consommateur et du contribuable.