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Économie fondée sur la connaissance (EFC) : « L’Algérie a besoin de clarté »

mercredi 24 septembre 2008

Les premiers éléments du rapport sur l’Economie fondée sur la connaissance (EFC) seront élaborés fin novembre prochain, a annoncé, hier à Alger, le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Seghir Babes, lors des travaux d’un symposium organisé à cet effet.

Le président du CNES a fait savoir que ce rapport, en voie de finalisation, « servira de document de base pour l’action du gouvernement dans le domaine de l’EFC », ajoutant que d’ores et déjà, « il a été institué, dans chaque département ministériel, un point focal de l’EFC sur décision du chef du gouvernement ». Pour M. Babes, cela dénote de « la prise de conscience » et de « l’importance du dossier » que le CNES a ouvert, non sans relever que des départements ministériels et autres institutions étatiques sont directement impliqués dans les travaux du comité ad hoc.

Si pour M. Babes, l’EFC est « un challenge plus poignant, puisqu’il n’a concerné pour l’instant que des pays développés », pour Jean-Eric Aubert, expert de la Banque mondiale, qui accompagne le cnes dans l’élaboration du rapport, « les stratégies adoptées dans des pays avancés peuvent aussi réussir dans des pays pauvres et moins avancés ». Pour cet expert international, « l’EFC est aussi une économie fondée sur la créativité, la compétence et la clarté. L’Algérie a besoin de clarté après des années d’opacité ». Tout en estimant que le pays bouillonne de créativité et qu’il faut désormais savoir libérer les énergies, M. Aubert a indiqué que l’Etat doit être « le chef d’orchestre » pour libérer et engager un tel processus de changement.

Voir en ligne : Elwatan.com